Psychoéducation et éducation spécialisée

Gabrielle Cormier

Gabrielle Cormier détient un baccalauréat et une maîtrise en psychoéducation de l’Université de Sherbrooke. Membre de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec, elle travaille actuellement au CLSC de Benny Farm au sein de l’équipe Jeune en difficulté.

« J’ai toujours voulu travailler dans le domaine de la santé ou auprès des enfants », explique Gabrielle. « Par hasard, au moment de choisir mon programme universitaire, j’ai découvert la psychoéducation, qui me permet de mettre à profit mes capacités d’analyse. Je dois réfléchir à la manière dont certains comportements se manifestent et à la façon d’aider un jeune à s’adapter ». Quelles que soient les circonstances, la créativité est à l’honneur. Même si les problèmes sont similaires, les interventions peuvent varier considérablement.

Gabrielle travaille principalement avec des jeunes âgés de 6 à 17 ans et qui présentent des difficultés d’adaptation sur le plan comportemental : anxiété, sentiment de déprime, opposition et trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité. « L’engagement et le soutien des parents sont cruciaux lorsque j’interviens auprès de ces jeunes. Je travaille également en étroite collaboration avec plusieurs partenaires, dont les écoles, afin de m’assurer que tout est cohérent, quel que soit le milieu de vie de l’enfant ».

Gabrielle trouve également enrichissante la clientèle multiethnique du CLSC de Benny Farm. Cette diversité doit être prise en compte dans chacune de ses interventions. En effet, d’une culture à une autre, les pratiques parentales et les valeurs peuvent varier, ce qui demande une certaine adaptation.

Selon Gabrielle, l’apport de son équipe est essentiel à son travail. Elle est confrontée quotidiennement à des situations complexes qui doivent être discutées en équipe, ce qui permet d’avoir un regard neuf et des interventions variées. « Ce que j’aime le plus, c’est que l’équipe et les gestionnaires encouragent la créativité dans nos interventions, que ce soit au bureau, à domicile ou ailleurs. Nous avons également la possibilité d’aborder nos supérieurs avec de nouvelles idées pour notre travail et nos projets, ce qui est encouragé et soutenu ».

Le travail de Gabrielle est une véritable source de fierté, en particulier lorsque les objectifs des clients sont atteints ou lorsque des interventions efficaces et ont permis d’apporter de réelles améliorations au sein d’une famille. « Mes moments de plus grande fierté surviennent lorsque je rencontre une famille quelques mois ou années plus tard, et qu’elle me dit à quel point les choses se passent bien ».

Dominique Hamel

En plus d’un DEC en sciences sociales du Collège Dawson, Dominique Hamel a également complété sa technique en éducation spécialisée du Cégep Vanier. Elle poursuit actuellement un baccalauréat à temps partiel en relation humaine à l’Université Concordia.

Dominique a toujours voulu aider les enfants en matière d’adaptation et de réadaptation. Le Centre Miriam et sa clinique associée, où elle travaille actuellement, sont les endroits parfaits où elle peut mettre à profit ses connaissances et ses compétences. Sa principale clientèle est composée d’enfants ayant une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou un trouble envahissant du développement. « Depuis l’école primaire, je suis en contact avec des personnes qui ont des besoins divers », dit-elle. « Je crois que tout le monde a du potentiel. Si vous travaillez avec eux, quelles que soient leurs différences, c’est incroyable ce qu’ils peuvent faire ».

En tant que technicienne en éducation spécialisée (TES), Dominique a le sentiment que le Centre Miriam reconnaît vraiment ce qu’elle peut accomplir. Dès qu’un enfant lui est confié, elle recueille les données de bases, effectue les évaluations, rédige et met en œuvre le plan d’intervention. Cependant, elle n’agit jamais seule. Le travail d’équipe est un élément essentiel du Centre Miriam, un atout pour les enfants et leurs parents.

« Je travaille avec une équipe formidable composée de TES, de travailleurs sociaux, d’ergothérapeutes, d’orthophonistes, de spécialistes de l’activité clinique, de psychologues, de nutritionnistes et de bien d’autres personnes », note Dominique. « Nous sommes toujours là pour nous entraider. Nous essayons vraiment de trouver la meilleure approche pour nos jeunes clients et nous utilisons toutes les ressources disponibles ».

Le travail de TES est gratifiant, malgré ses difficultés. Comme chaque enfant est différent, une adaptation constante est nécessaire pour identifier la meilleure intervention possible. Avec le soutien de ses superviseurs et de ses gestionnaires, Dominique et ses collègues peuvent être fiers de leurs remarquables réalisations. « Lorsque les parents nous remercient pour ce que nous avons fait pour eux et leur enfant, ou nous disent que nous avons changé leur vie, c’est tout simplement incroyable », dit-elle.

Dans le cadre de son travail avec les adultes de la communauté, Dominique a participé à la mise en place d’un projet de vente de porte-clés au Centre Miriam. Cette initiative, dont elle est particulièrement fière, a permis aux jeunes de démontrer leurs compétences au travail et de recueillir des fonds pour un organisme partenaire.

  •  CLIQUEZ ICI pour un article sur le projet de porte-clés.

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