Ergothérapie

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Devenez ergothérapeute

« Je suis ici depuis sept ans et mon rôle s’est transformé d’une manière incroyable. » – Allana Goodman, ergothérapeute au Département de psychiatrie à l’Hôpital général juif.

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Vicky Lyroudias

Après un baccalauréat en anatomie et biologie cellulaire, suivi d’une mineure en psychologie, Vicky Lyroudias obtient son baccalauréat en ergothérapie de l’Université McGill en 2002. Après quelques années de pratique, elle retourne aux études, toujours à l’Université McGill, et termine une maîtrise en sciences de de la réadaptation.

« Ayant eu une expérience très positive avec mon grand-père qui vivait avec moi, j'ai toujours su que je voulais aider les gens et travailler avec une clientèle plus âgée. En faisait des recherches, j'ai découvert l'ergothérapie un peu par hasard, à mon plus grand bonheur », explique Vicky.

Le Centre gériatrique Maimonide Donald Berman est l’endroit où elle a trouvé son premier emploi, en 2002. Elle y travaille d’ailleurs toujours. Un endroit qui présente un mélange de cultures, à la fois chez le personnel et les résidents. « Je suis tombée amoureuse de la clientèle, de l'incroyable équipe de réadaptation et de tous les autres professionnels. On se sent comme en famille! », mentionne Vicky.

Ses journées ne sont jamais les même. Elle travaille principalement avec une clientèle gériatrique, parfois un peu plus jeune. Ses méthodes de travail sont adaptées en fonction des résidents rencontrés et de leur état de santé. « Je peux conseiller et intervenir à la fois auprès d’une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson, qui présente un trouble de santé mentale ou de démence. Notre profession est tellement diversifiée et passionnante! », ajoute-t-elle.

« Nous avons beaucoup de chance à Maïmonide, par la présence de professionnels qui ont tous pour objectif d’améliorer la vie de nos personnes âgées. Il s’agit d’un objectif commun, même si nous voyons les choses sous des angles différents. J’aime la façon dont nous partageons nos idées et tentons de résoudre les problèmes ensemble. Nous nous soutenons mutuellement, surtout en cette période de COVID-19 ».

Pour Vicky, être ergothérapeute, c’est à la fois apprendre à une « jeune » femme de 93 ans à utiliser un ordinateur, c’est également aider une femme de 72 ans, obèse et alitée, à obtenir un fauteuil roulant motorisé ou encore, former le personnel à réduire la consommation de médicaments antipsychotiques chez les résidents.

« Travailler avec des personnes âgées en soins de longue durée est très enrichissant. Elles nous apprennent beaucoup sur la vie. Cela fait près de 18 ans que j’exerce cette profession et j’apprends encore à tous les jours! », conclut Vicky.

Rachel Eskanazi

Rachel Eskanazi obtient son baccalauréat en ergothérapie de l’Université de Montréal en 1999. « Je savais que je voulais travailler dans le domaine des soins de santé », dit Rachel. « Quand j’ai lu la description de l’ergothérapie, je me suis reconnue et c’est pourquoi j’ai fait ma demande d’admission. »

La possibilité de travailler dans son quartier et le choix d’un meilleur équilibre travail-famille l’ont amené à accepter un poste au Centre d’hébergement Henri-Bradet. « Depuis plusieurs années, je travaille avec une clientèle en perte d’autonomie. Beaucoup souffrent d’une forme de démence et parfois d’autres problèmes médicaux », mentionne Rachel.

Ses journées de travail sont tout sauf ennuyeuses. Son quotidien est composé d’informations sur les développements récents et pertinents concernant les résidents ainsi que sur leur état de santé général. « Je décide ensuite mes priorités et j’évalue ce sur quoi je peux intervenir, en collaboration avec mes collègues des soins infirmiers, les préposés aux bénéficiaires, le technologue en physiothérapie, la diététiste ou encore la travailleuse sociale. », ajoute-t-elle.

Le travail d’équipe est essentiel, surtout lorsqu’il est abordé dans le respect, l’entraide, la communication et la compréhension du point de vue de chacun. Les plans d’action sont basés sur les attentes, les objectifs et ce qui est important pour chaque résident. « J’aime beaucoup travailler avec eux. Nous sommes comme une grande famille, la deuxième pour plusieurs de nos résidents », selon Rachel.

Les tâches de Rachel dans le domaine des soins de longue durée consistent à évaluer les habiletés fonctionnelles des résidents et à adapter l’environnement pour pallier les incapacités. « Je peux fournir une aide à la mobilité et à la posture, formuler des recommandations pour l’intégrité de la peau et aménager l’environnement pour réduire le risque de chute », illustre-t-elle.

« Ce que j’aime le plus, c’est de travailler avec et pour les gens. J’aime retrouver les résidents au quotidien. J’apprends à les connaître, eux et leurs histoires, leurs habitudes, les noms de leurs enfants et de leurs proches. Parfois, avec la démence, les résidents sont un peu confus. Le fait de voir un visage familier comme le mien les rassure et les réconforte. J’aime savoir que ma présence fait une différence dans leur quotidien », conclut Rachel.

Sacha Vincent-Toskin

Sacha Vincent-Toskin est titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en ergothérapie, tous deux de l’Université McGill. « Fondée sur la science et basée sur une approche humaine, l’ergothérapie représente l’anatomie, la psychologie humaine, le travail d’équipe et la résolution de problèmes », explique Sacha à propos de la profession qu’elle a choisie. « Ce que vous faites varie selon l’endroit où vous travaillez. Que ce soit avec des enfants ou des adultes, les possibilités offertes par l’ergothérapie sont infinies. »

Sacha a commencé sa carrière comme ergothérapeute au site Constance-Lethbridge du Centre de réadaptation Layton-Lethbridge-Mackay. Elle note que peu de centre de ce type offrent des programmes aussi uniques que l’adaptation des véhicules et de la conduite, les services d’aides techniques ou l’accès aux technologies « Le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, qui comprend le site Constance-Lethbridge, a accès à tous les types d'établissements de santé, tels que les CHSLD, les CLSC et les hôpitaux. Cela est très utile pour développer des compétences et une solide expérience professionnelle dans de nombreux domaines. »

Sacha passe également beaucoup de temps sur la route, travaillant avec une clientèle adulte et gériatrique en CHSLD, à domicile ou dans des résidences pour personnes âgées. Trois à quatre fois par semaine, elle rencontre des clients qui se déplacent à l’aide de marchette ou de fauteuil roulant, et elle évalue leurs besoins en matière d’aide au positionnement et à la marche.

Sacha travaille quotidiennement avec plusieurs professionnels. « Qu’il s’agisse de physiothérapeutes, de préposés aux bénéficiaires ou de personnel infirmier, le travail d’équipe est essentiel. J’apprends constamment d’eux et je bénéficie d’un excellent mentorat. La plupart de mes collègues ont entre 10 et 15 d’expérience et sont toujours disponible pour aider une jeune diplômée comme moi. »

Ce travail d’équipe est essentiel pour elle. « Je peux rencontrer jusqu’à une douzaine de personnes par jour et participer à trois ou quatre cliniques par semaine », explique-t-elle. « Les capacités de communication et d’écoute de mon équipe me permettent de trouver des solutions qui amélioreront considérablement la qualité de vie et l’autonomie des clients que je rencontre. Et cela les rend vraiment heureux. »

Alexandra Croce

Alexandra Croce a obtenu un baccalauréat en psychologie de l’Université Concordia et une maîtrise en ergothérapie de l’Université McGill. « J'ai choisi l’ergothérapie pour aider les personnes vulnérables et leur permettre de gagner en autonomie », indique Alexandra.

Elle a commencé à travailler au Centre gériatrique Maimonides Donald Berman avant que celui-ci ne soit intégré au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. « Maimonides a une réputation d’excellence en matière de soins de longue durée », explique-t-elle. « Depuis la création du CIUSSS, j’ai eu l’occasion de travailler dans certains des autres CHSLD de notre CIUSSS qui partagent les mêmes normes de qualité. En fait, j'ai travaillé dans quatre d'entre eux au fil des ans. Cela m’a permis d’acquérir une expérience considérable. Je suis reconnaissante d'avoir eu cette opportunité », explique-t-elle.

La plupart des interventions professionnelles d’Alexandra sont réalisées dans le but de maximiser le confort, la qualité de vie et l'autonomie d’une clientèle gériatrique. Elle s’occupe du bon positionnement des résidents (par exemple, au lit ou dans un fauteuil roulant) et vieille à l'intégrité de leur peau, ainsi qu’à leur sécurité et à l’autonomie de leurs activités quotidiennes.

« La durée du séjour en soins de longue durée est plus longue que dans la plupart des autres domaines où l’ergothérapie est nécessaire », explique Alexandra. « Cela me permet de développer des relations avec les résidents et leurs familles ».

La charge de travail peut être lourde pour Alexandra, qui intervient dans des domaines. Toutefois, sa capacité de prioriser ses tâches, la flexibilité dont elle fait preuve et l'autonomie dont elle dispose lui permettent d’accomplir son travail quotidien. C’est aussi le fait qu'elle s'appuie sur une équipe solide, un pilier important de sa réussite professionnelle.

« Chaque membre de l’équipe utilise son expertise pour fournir une approche globale des soins centrés sur les résidents », dit-elle. « Le travail d'équipe nous motive tous à être plus créatifs et holistiques dans notre pratique professionnelle, ce qui rend le travail passionnant. Nous avons également des réunions interdisciplinaires hebdomadaires pour discuter des résidents, de sorte que les tâches ne semblent pas insurmontables. Je me sens privilégiée de faire partie de cette équipe ».

Pour Alexandra, chaque jour est différent, tout comme les résidents. « Je suis très fière d'aider les personnes âgées, celles qui nous ont ouvert la voie. Je suis honorée de partager leur dernier foyer et de rendre ces années aussi confortables et épanouissantes que possible pour elles ».

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