Soins infirmiers - portraits écrits

Conseillère en soins infirmiers

Faites connaissance avec Fannie Bourgeois, conseillère en soins infirmiers pour le Service de prévention et de contrôle des infections (PCI). Après avoir obtenu un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université McGill, elle complète un microprogramme de 2e cycle en PCI à l’Université de Sherbrooke. Elle poursuit actuellement un DESS en PCI en vue d’une certification de l’ Ordre des infirmières et infirmiers du Québec | OIIQ.

Au cours de ses études, Fannie effectue plusieurs stages à l’Hôpital général juif. Après cinq ans à l’unité des soins intensifs médicaux et chirurgicaux, elle se tourne vers la PCI. La conciliation travail et études lui permet de maintenir ses connaissances à jour et d’améliorer sa pratique.

Fannie travaille maintenant dans les unités de soins du CHSLD juif Donald Berman, où elle identifie les cas potentiels d’infections nosocomiales et les risques de transmission. « La PCI dans un contexte de soins de longue durée présente plusieurs particularités et est conforme à la philosophie du Milieu de Vie », dit-elle. Elle surveille également les infections de sites opératoires pour les chirurgies cardiaques.

Les conseillers en PCI sont des ressources importantes pour tout établissement de santé. Fournissant des conseils au quotidien, Fannie travaille à réviser et à rédiger de nouvelles politiques et procédures, à éduquer et à former, à gérer les éclosions et participe à divers comités. Elle interagit et collabore avec plusieurs intervenants (pharmacie, hygiène et salubrité, installations matérielles, santé et sécurité au travail). « Cet aspect de notre travail demande beaucoup de coordination, mais est tellement valorisant », ajoute-t-elle.

« Ce que je préfère dans mon travail, c’est l’autonomie et la variété des activités à accomplir, tout en gardant à l’esprit la sécurité des usagers et l’amélioration continue de nos pratiques.

Infirmière clinicienne

Faites connaissance avec Sandrine Chauveau-Sauvé, infirmière clinicienne à l’Unité de chirurgie (K9) de l’Hôpital général juif.

Après un parcours d’études atypique en théâtre et en arts, Sandrine change complètement de cap et complète un baccalauréat en sciences infirmières. Diplômée en 2017, elle choisi de travailler à l’Hôpital en raison de la diversité enrichissante de son personnel et de ses patients. « Il était également important pour moi de travailler dans un centre universitaire de grande qualité, avec son abondance de projets de recherche stimulants », mentionne Sandrine.

Les journées sont loin d’être ennuyantes au neuvième étage du pavillon K. Toute l’équipe peut à la fois administrer de la chimiothérapie, donner des soins palliatifs, préparer un patient pour sa chirurgie, accueillir un patient post-opératoire et admettre un patient de l’urgence.

Sandrine et ses collègues travaillent principalement avec cinq équipes de chirurgiens spécialisés en urologie, en gynéco-oncologie ainsi qu’en chirurgie hépatobiliaire, colorectale et générale. « Cet environnement est très stimulant », ajoute-t-elle. « Je dois être débrouillarde, autonome et mon jugement clinique est essentiel ».

Sandrine adore son équipe, composée d’infirmier.ères d’expérience et novices du monde entier, aux antécédents et aux perspectives variés. « Quand un patient ne va pas bien, l’équipe rassemble ses forces et nous travaillons ensemble », dit-elle. C’est cette solidarité entre infirmières qui rend le travail agréable, quels que soient les obstacles qui peuvent surgir ».

« J’ai choisi d’être infirmière parce que je voulais faire une différence dans la vie des gens. Je voulais militer pour la justice sociale et c’est une profession qui m’en donne les moyens », conclut Sandrine.

Infirmière clinicienne

Faites connaissance avec Senait Alemu Meskele, infirmière clinicienne au Centre des naissances de l’Hôpital général juif (HGJ).

Après avoir complété ses études universitaires en biophysique, Senait décide de se réorienter et de poursuivre sa carrière en sciences infirmières. Elle entamera également des études en gestion des services de santé et des services sociaux qu’elle est sur le point de terminer.

Durant ses études, elle fera son entrée au Centre des naissances. Encore aujourd’hui, elle participe à diverses tâches, plus intéressantes les unes que les autres, comme le triage, la stabilisation de grossesses à haut risque, la participation à un accouchement ou la présence en salle d'opération lors d’une césarienne.

« J'apprécie vraiment l'environnement et toutes les connaissances que je peux acquérir au quotidien », mentionne Senait. « Les jours plus difficiles, je peux toujours compter sur l'aide de mes collègues. J'aime l'esprit d'équipe, les soins centrés sur le patient, l'ouverture à la technologie et les innovations continues qui sont visibles dans tout l'Hôpital », ajoute-t-elle.

Pour Senait, les sciences infirmières permettent d’accroître l’interaction et les contacts humains, de donner du pouvoir aux patients et d’avoir un impact positif sur leur vie. « Il est toujours agréable de développer des liens uniques avec les patients », ajoute-t-elle. « Assister à la naissance d'un nouveau-né représente un moment unique à chaque fois. Je me sens privilégiée de participer à chacune d'entre elles ».

Conseiller en enseignement des soins infirmiers

Né en Roumanie, Victor Uscatescu est arrivé à Montréal à l’âge de 18 ans. Profondément intéressé par le domaine de la santé, il s’inscrit en sciences de la santé au CÉGEP Vanier, avant de poursuivre ses études en soins infirmiers à l’université McGill.

Pour Victor, « un infirmier doit être capable d’évoluer au cours de sa carrière, et les employés du Département de l’urgence à l’HGJ sont encouragés et promus ». Au Département de l’urgence, j’ai appris à prodiguer des soins infirmiers à différents patients dont l’état de santé exige une myriade de compétences spécialisées et des connaissances approfondies. J’ai eu la possibilité d’assurer les responsabilités d'assistant infirmier-chef et d’accueillir les nouveaux infirmiers et infirmières et d’appuyer leur intégration au sein de notre Service. Dernièrement, j’ai été nommé conseiller en enseignement de soins infirmiers d’urgence. À la suite de cette nomination, je suis devenu membre de l’équipe de direction des Soins infirmiers, et depuis je m’efforce continuellement de peaufiner mes compétences en leadership. »

Victor dit qu’il a bouclé la boucle – d’infirmier intégré à l’HGJ à la personne chargée d’intégrer les nouvelles recrues. Il est fier de rendre un peu de ce qu’il a reçu et reconnaissant de travailler au sein du Département d’urgence le plus occupé au Québec.

Infirmière clinicienne

Faites connaissance avec Ioana Voicu, infirmière clinicienne en chirurgie orthopédique à l'Hôpital général juif (HGJ). Titulaire d’un baccalauréat en sciences infirmières de l'Université de Montréal, Ioana poursuit maintenant sa maîtrise en administration des soins infirmiers, tout en travaillant à temps partiel.

Compte tenu de la popularité de l’HGJ ainsi que de la qualité des traitements et des soins offerts, Ioana a toujours voulu y travailler. Elle apprécie le travail d'équipe, la collaboration entre patients et professionnels de la santé et l'autonomie dont elle dispose comme infirmière.

Ioana a fait le choix d’œuvrer en chirurgie orthopédique car cela lui donne l’occasion de guider ses patients tout au long du processus de guérison, de les soutenir et de les encourager s’ils perdent confiance en leurs capacités. « En tant qu'infirmière clinicienne, j’évalue l'état et les progrès de mes patients en termes de mobilité, de gestion de la douleur et d'activités quotidiennes », explique-t-elle.

Outre la clientèle orthopédique, Ioana et son équipe valorisent l’approche multidisciplinaire qui leur permet de soigner des patients d'autres spécialités, comme la médecine familiale, l'urologie, la gériatrie et la gynécologie. Les activités quotidiennes tournent autour de l’évaluatios, des interventions pré et post-opératoires et de la mobilisation des patients.

L’équipe travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec des médecins, des physiothérapeutes, des inhalothérapeutes, des préposés aux bénéficiaires, des travailleurs sociaux et des diététistes pour fournir les meilleurs soins possibles, sans oublier la collaboration avec les familles des patients, généralement très engagés dans les soins.

« Mon équipe est sans aucun doute celle que toute infirmière souhaite avoir », dit Ioana. « Quand je pense à mes collègues, trois mots me viennent à l'esprit : dévouement, soutien et harmonie. Je ne me sens jamais seule, car toute l'équipe est prête à aider. Le travail d'équipe est définitivement notre force ».

Candidate à l'exercice de la profession infirmière

Faites connaissance avec Eleni Zimiantis, titulaire d’un DEC en sciences infirmières du Collège Vanier et candidate à l’exercice de la profession infirmière.

Ayant reçu un diagnostic de diabète de type 1, Eleni a une intime compréhension du travail inestimable des infirmières. Dès lors, elle souhaite aider les autres et œuvrer à l'Hôpital général juif (HGJ). « J’ai commencé ma carrière comme agente à l’unité néonatale de soins intensifs et en salle d'opération, où j’ai découvert le monde des soins infirmiers et un désir profond de joindre celui-ci. »

Depuis, Eleni a reçu de nombreux encouragements et a développé une connaissance approfondie de la profession, grâce à ses collègues de l’Unité de chirurgie au 8e étage du pavillon C. Le rythme effréné de la salle d'opération correspond à son caractère et à la direction qu’elle souhaite prendre pour sa carrière. Elle apprécie le travail acharné de ses collègues et la façon dont ils accomplissent les choses en équipe. « En soins infirmiers, nous sommes constamment soutenus, jamais seul. Mon équipe du 8 Ouest est probablement la plus utile et solidaire et m’a permis de passer à travers certaines journées plus difficiles ». Pour Eleni, les soins infirmiers sont un processus constant d’innovation, auquel s’ajoute le défi sans fin de l’apprentissage.

Les cinq dernières années à l’HGJ ont aidé Eleni à développer des liens étroits avec plusieurs professionnels multidisciplinaires. « Je veux continuer ma carrière ici, car je crois profondément à la mission de l'hôpital, qui est conforme à mes propres valeurs. »

En septembre, Eleni débutera un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université McGill, « dans le but ultime d’obtenir une maîtrise en sciences infirmière et de devenir infirmière praticienne spécialisée ». Souhaitons-lui la meilleure des chances dans l’obtention de sa licence d’infirmière de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, le 23 septembre prochain.