Discuter et Comprendre

Au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal, notre initiative de Diversité, équité, inclusion et appartenance (DEIA) a lancé la série « Discutez et comprendre » en février 2023.

Ces séances de coapprentissage mensuelles ont lieu à l’heure du midi pour permettre aux employé.e.s de se joindre à leurs collègues, aux expert.e.s et aux invité.e.s dans un espace virtuel afin de poser des questions, de partager des opinions concernant des sujets d'intérêt relatifs à la DEIA et d’établir des liens.

Quelle est la différence entre construire des systèmes inclusifs pour toutes et tous, et les ajuster pour certain(e)s ? Les termes accessibilité et accommodements sont souvent utilisés de manière interchangeable, bien qu’ils répondent à des finalités différentes. L’accessibilité est une approche proactive — elle consiste à concevoir des environnements, des communications, des services et des politiques inclusif(ive)s dès le départ. Les accommodements, quant à eux, sont des mesures réactives, adaptées au cas par cas lorsque les systèmes en place ne sont pas ajustés à une variété de besoins.

Joignez-vous à l’équipe de DEIA pour une discussion avec les panélistes : Sylvain Lemay, conseiller à l'accueil et intégration au sein du Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante à l'UQAM et commissaire à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse; Marc Tremblay, dont l’expertise fait de lui un pionnier en accessibilité numérique, en gestion et en design inclusif ainsi que des technologies d'assistance, et qui entrevoit le numérique comme un outil de participation sociale; et Julie-Anne Perrault, qui est détentrice de la Rick Hansen Foundation Accessibility Certification et qui accompagne depuis une dizaine d'années les organisations pour intégrer l'accessibilité universelle dans leurs pratiques. 

Que signifie la notion de "compétences interculturelles"? Pourquoi est-elle si importante dans nos milieux de travail, ainsi que dans les soins et services en santé ? Derrière son apparente simplicité cette notion polysémique propose différentes nuances et enjeux à explorer ensemble.    

Le 29 avril, joignez-vous à nous pour démystifier ce concept et échanger avec nos trois panelistes!   

Anna Tazian est conseillère cadre en soisn infirimiers au CIUSSS du Centre-Ouest de l'île de Montréal. Passionnée par l’équité en matière de soins de santé, Anna a accumulé une vaste expérience en soins infirmiers communautaires et en enseignement universitaire à l’Université McGill.

Janique Johnson-Lafleur Formée en anthropologie et en psychiatrie transculturelle, Janique est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire SHERPA du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Ses travaux portent principalement sur le vécu des différents acteurs du domaine de la santé et des services sociaux au Québec, et sur les besoins des intervenants en termes de ressources et de formation en interculturel.  

Annie Lebrun est psychologue à la clinique Polarisation du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal et Agente de planification, de programmation et de recherche à l’Institut universitaire SHERPA. Elle est chargée de projet pour le développement et la prestation de formations et d’outils pour l’intervention interculturelle. 

Ensemble, nous démystifierons ce concept crucial pour mieux comprendre et intégrer les compétences interculturelles dans nos pratiques professionnelles.  

Quand : Le 29 avril de midi à 13 h.
Lieu : Virtuellement, par le biais de Teams.
Inscription :  Inscrivez-vous en tout temps avant l’événement.

Pendant le Mois de l’histoire des Noir(e)s, il est important d’examiner les façons dont l’altérité affecte encore aujourd’hui les communautés noires. Des micro-agressions aux barrières systémiques, comment pouvons-nous évoluer vers plus d’inclusion, d’appartenance et d’équité ?

Joignez-vous à vos collègues et aux panélistes. Pour tout problème lors de l’inscription, n’hésitez pas à nous contacter, à  deia.deib.ccomtl@ssss.gouv.qc.ca.

Quand : 21 février, de 12 h à 13 h
Lieu : Virtuellement, par le biais de Teams
Inscription :  Inscrivez-vous en tout temps avant l’événement

À une époque où les discussions sur la diversité, l’équité, l’inclusion et la justice sociale s’intensifient dans les contextes professionnels, la neurodiversité nous invite à redéfinir fondamentalement notre perception de la « différence » et de la « normalité ». Cet événement offre une opportunité unique de réflexion sur le fonctionnement du cerveau humain et ses nombreuses variations. Plutôt que de percevoir l’autisme, le TDAH, ou la dyslexie comme des « obstacles » ou des « déficits », la neurodiversité nous rappelle qu'il s'agit de variations naturelles et précieuses de l’expérience humaine. En dépassant les diagnostics et les étiquettes, nous avons la possibilité de créer des environnements de travail où chaque personne est appréciée pour sa singularité cognitive.

Alors que des milliers de personnes neurodivergentes rejoignent ou sont de plus en plus reconnues sur le marché de l'emploi, il est essentiel d’aller au-delà des modèles traditionnels d'« intégration ». La neurodiversité soulève des questions profondes : comment créer un milieu de travail où la diversité cognitive est réellement reconnue, et non simplement acceptée ? Cet événement stimule une réflexion critique sur nos pratiques actuelles et nous invite à comprendre la complexité des parcours et expériences des personnes neurodivergentes. Ensemble, nous explorerons des avenues capables de transcender les paradigmes existants, pour avancer vers une équité authentique et une inclusion durable pour tous les profils cognitifs.  

L'équipe DEIA vous invite au Discuter & Comprendre du mois de novembre, qui sera la première d’une série de deux rencontres portant sur la neurodiversité. Pour cette première rencontre nous aurons comme panélistes Marilou Charron, chercheuse au CRISPESH; Alison Jolly, cofondatrice d’Autisme en mouvement, conférencière et infirmière en santé mentale et Marie-Ève Lefebvre, professeure en adaptation scolaire et sociale spécialisée en autisme à l’Unité départementale des sciences de l’éducation.

Quand: 26 novembre de midi à 13 h
Lieu: Virtuellement, sur Teams
Inscription :  Par le biais de ce lien
Pour toute question relative à l’inscription, veuillez contacter  deia.deib.ccomtl@ssss.gouv.qc.ca

Dans le domaine de la santé, des étiquettes comme "patient.e ou usager.ère difficile" ou “non adhérent.e” sont souvent appliquées de manière disproportionnée à certaines personnes en raison de facteurs comme la pauvreté ou la consommation de substances, alors que des patient.e.s de tous horizons peuvent rencontrer des difficultés de conformité au traitement (Messinger & Delaware, 2022).

Dans cet échange nous souhaitons explorer pourquoi ces étiquettes sont attribuées à certaines personnes plus qu’à d’autres ? Quel rôle jouent nos perceptions, nos préjugés inconscients ainsi que les identités sociales – telles que le statut socio-économique, l'origine ethnique ou encore le genre – des personnes usagères dans cette classification ?  Dans un contexte de soins centrés sur la personne, nous réfléchirons aux mécanismes qui mènent à ces étiquetages, à la manière dont ils façonnent les pratiques et à leurs impacts potentiels sur la relation thérapeutique et sur les personnes usagères.

L'équipe DEIA vous invite au Discuter & Comprendre de ce mois d’octobre avec comme panélistes Zaréma Bulgak, travailleuse sociale à l’Hôpital général juif du CCOMTL; Syndie David, professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université McGill  et Emmanuelle Khoury, chercheuse et professeure agrégée à l’École de travail social de l’université de Montréal.

Depuis 2018, de nombreuses démarches ont été entamées pour réfléchir et mettre en œuvre les principes liés à la sécurisation culturelle pour les populations autochtones au sein du Réseau de santé et services sociaux (RSSS) du Québec.

Les établissements au sein du RSSS travaillent à la mise en œuvre d'actions qui reflètent les principes du Ministère de la Santé et des Services sociaux en matière de sécurisation culturelle, qui vise à rétablir et renforcer l’équité pour les Premières Nations et les Inuits. La sécurisation culturelle reconnaît les iniquités existantes et s'efforce de combler ces écarts grâce à des pratiques pertinentes. Ce sont les Autochtones eux-mêmes qui définissent ce qu'est un soin ou un service culturellement sécuritaire, à travers leurs propres expériences.

Alors que les établissements du RSSS s’affairent à mettre en œuvre des actions qui vont en ce sens, il est clair que ces changements culturels devront s’inscrire dans la durée et que des efforts importants et intentionnels seront requis pour mieux desservir les usagers et usagères autochtones.  Que signifie et comment s’articule la sécurisation, concrètement, sur le terrain?  Quels sont les écarts à considérer dans l’arrimage des cultures et les écueils actuels vécus par les personnes autochtones qui ont besoin de soins de santé et de services sociaux au Québec?  Comment opérationnaliser les intentions en impacts pour les personnes et communautés concernées?